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  La Porte du Ciel N° 04  
"Livre des Origines et des promesses"
   
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LA GENÈSE

" Livre des origines et des promesses "

cETTE humanité, qui va vers Dieu, vient de lui comme tout ce qui existe. Tel est le premier thème développé dans le livre de la « GENÈSE » (du grec Génésis, « Création »), désigné en hébreu par son mot initial Beréchit, « au commencement ». L'ouvrage comporte lui-même deux parties, de genres littéraires très différents mais dont les matériaux composites s'ordonnent bien en un seul monument : témoignage de l'immensurable période qui va des origines du monde à la première page de l'histoire d'Israël.  

Les onze premiers chapitres racontent à eux seuls les ères et les époques qui séparent l'explosion primitive dont nos radiotélescopes poursuivent toujours le grondement, de l'âge du Bronze moyen sur notre terre, où meurt l'homme qui fut le père d'Abraham, au début du 2e millénaire av. J.C... Faut-il dire qu'ils le font à grands traits?  

Poèmes prophétiques et leçons de maître se complètent  

Sans rapport avec le langage de l'histoire au sens où on l'entend de nos jours, le discours qu'on y découvre est surtout celui d'un prophète au puissant talent poétique, ou celui d'un enseignant de sagesse.  

Deux documents, rédigés selon chacune des deux manières, ont été exploités par les rédacteurs du texte définitif : parfois en juxtaposition, comme il en va des deux récits de la Création (chapitres 1 et 2), parfois en composition comme il en est des récits concernant le Déluge (chapitres 6 à 8).

Le document où domine le ton poétique pourrait dater du règne de Salomon et de ses successeurs immédiats (10e-9e sc. av. J.C.); il est dit « document  yahviste » parce qu'il donne à Dieu le nom de Yahvé. L'autre, où domine le ton didactique, appartient au trésor intellectuel du Temple de Jérusalem : déporté avec les prêtres en Babylonie où ceux-ci le mirent en ordre, il fut rapatrié avec eux (6e sc. av. J.C.); on le dit « document sacerdotal ».  

L'un et l'autre rassemblent assurément des traditions écrites antérieures et des traditions orales beaucoup plus anciennes, que chacun rend dans son style propre, en usant des images accessibles à l'auditoire de son époque et en faisant appel aux connaissances alors reçues et dans l'état où elles le sont.  

Ce « savoir » déborde la science  

Sous la forme combien fastueuse qui l'enveloppe, il convient d'entendre le vrai propos. Il n'est pas de fournir l'histoire scientifique de la naissance et de l'évolution de notre monde aux premiers âges, mais de préciser ce qu'il en faut savoir pour comprendre l'histoire du salut : Dieu seul a créé l'univers avec tout ce qu'il renferme et en demeure le maître absolu; l'homme est le produit d'une intervention particulière du Créateur qui le veut « à son image » (chapitre 1 et 2). La parité des sexes est affirmée dans l'acte qui fait cet homme « mâle et femelle » (chapitre 1) et « d'une même chair » (chapitre 2); l'unité de l'espèce apparaît dans l'évocation d'un couple unique, qui la représente tout entière. L'humanité, comblée des dons divins dans son état primitif d'innocence (chapitre 2), porte la responsabilité d'une faute qui entraîna une déchéance dont les misères de la vie et de la mort sont la conséquence (chapitre 3): mais elle reçut dès lors l'espérance d'un triomphe final sur le mal (chapitre 3, verset 15).  

Sous réserve de telles données, les merveilleuses images du texte biblique ne condamnent, ni d'ailleurs ne confirment, aucune des hypothèses scientifiques sur les modalités, l'ordonnance chronologique et la durée des phénomènes ou des événements rapportés. La plupart des réalités qu'elles expriment échappent au domaine de la science, même s'il arrive que celle-ci en découvre certains aspects.  

Du Paléolithique à la Protohistoire  

Les millénaires, dont les généalogies traditionnelles (chapitres 4,17-22 ; 5, 3-32 ; 10 et 11, 10-32) ne tendent nullement à définir le nombre, et au cours desquels les hommes de toutes races prennent possession de la terre, ne sont illustrés que par trois épisodes principaux que restituent certains échos dans les mythologies païennes : celui dont Abel et Caïn (chapitre 4) sont les héros, celui du Déluge (chapitres 6 à 9) et celui de la Tour de Babel (chapitre 11,1-8). L'un incite au culte dû à Dieu et stigmatise l'homicide; l'autre commémore un cataclysme où périt une société corrompue, mais qui épargne le juste pour un renouveau; le dernier montre la vanité des prétentions de l'homme à s'affranchir de la tutelle divine.  

Histoires familiales qui font l Histoire sainte  

La deuxième partie de la GENÈSE, chapitres 12 à 50, constitue la chronique d'Abraham et des grands patriarches de sa lignée. Les traditions d'Israël qui l'alimentent ont été elles aussi recueillies par les documents yahviste et sacerdotal précédemment cités. Mais un troisième, qui draina, vraisemblablement après la sécession, sous le règne de Jéroboam II (8e sc. av. J.C.), les traditions des tribus nordistes, fournit un nouvel appoint; il est dit « document élohiste » parce qu'il fait volontiers du mot elohim (« divinités ») le nom propre du vrai Dieu. Sans doute a-t-il été combiné au document yahviste qui reflète les traditions du sud, après la disparition du royaume israélite du nord, sous le roi Ezéchias de Juda (8e sc. av. J.C.). Les apports de ces trois documents principaux, complétés par quelques autres encore, expliquent certaines incises mal intégrées, certaines divergences de détail dans les évocations d'un même événement et peut-être d'insignifiants doublons, négligés par les rédacteurs de la formule définitive, plus soucieux du contenu spirituel de l'œuvre que de la rigoureuse concordance des témoignages, 'chère à nos historiens.  

Cette « histoire » est avant tout une histoire sainte. Cependant composée d'histoires familiales, léguées de pères en fils, ou par les sages et les conteurs des tribus, durant des siècles, avant d'être fixées par écrit. La forme peut être celle d'une sublime épopée ou celle de pittoresques récits populaires, le même respect pour les paroles et les actes des grands ancêtres dans leurs relations avec le Dieu d'Israël garantit la substance des enseignements et des faits importants; c'est là l'essentiel. Que l'origine ethnique des patriarches, voire les liens de parenté selon le sang qui les unissent entre eux et à toutes les tribus hébraïques soient discutables, demeure de moindre intérêt.

La filiation existe selon le choix divin. Elle assure la continuité de l'Alliance divine conclue avec le premier d'entre eux, et la transmission de la promesse alors faite à Abraham (chapitres 12 à 25, 18) dont les vrais héritiers sont bien Isaac et Jacob-Israël (chapitres 25, 19 à 36), « père » des douze tribus qui se réclament de lui. Le livre s'achève par « l'histoire de Joseph » (chapitres 37 à 50), où s'inscrit l'épisode de Tamar et Juda (chapitre 38). Elle prépare l'affinage, au creuset de l'Égypte, du noyau dont l' EXODE fera le peuple d'Israël.  

 
A.-M. GÉRARD  

Les images et les textes proviennent de : en ce temps là la bible. Éditions du Hennin Paris 1977

 

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